LE CINEMA CONGOLAIS en République Démocratique du Congo - Office National du Tourisme

LE CINEMA CONGOLAIS

LE CINEMA CONGOLAIS

Le cinéma congolais se transforme, se développe au jour le jour avec l’apparition des jeunes talentueux cinéastes, ainsi que des festivals, ateliers et tant d’autres rencontres.

Les références d’hier

Djo TUNDA WA MUNGA
Djo Munga est né en 1972, à Kinshasa.
Il entame des études classiques complétées par un enseignement en Arts Plastiques, puis à l'INSAS (Bruxelles, Belgique) des études en réalisation. En 1998, son film de fin d'études Anguy n'a pas plu à la direction de l'école qui ne trouve pas cette vision de la vie "suffisamment africaine" et lui refuse son diplôme. Mais il parvient néanmoins à placer son court métrage dans différents festivals en Belgique et à l'étranger.
Il a réalisé ensuite des documentaires. En 2002, il réoriente sa carrière et fonde sa structure de production à Kinshasa. Il réalise en 2007 le pilote d'une série autour du Sida : Papy (52 min).
En 2011, Djo Munga réalise son premier long métrage VIVA RIVA! qui remporte 6 African Movie Awards au Nigéria et le Prix MTV du Meilleur film africain 2011. Le film sera distribué dans 25 pays dont 18 en Afrique.

Mweze Ngangura
L’un des cinéastes congolais les plus prolifiques, il a coréalisé avec Benoît Lamy en 1987 « La vie est belle », une comédie musicale interprétée par Papa Wemba, qui a connu un très grand succès. En 1980, il réalise un documentaire « Chéri Samba » (26 min.), portrait d’un jeune peintre de Kinshasa, suivi en 1983 par « Kin Kiesse ou les Joies douces-amères de Kinshasa-la-Belle », un regard amusé et amusant sur l’ambiance de la capitale zaïroise.

Depuis 1986, Mweze Ngangura travaille comme cinéaste indépendant avec sa maison de production « Sol’œil-Films ». En 1992, il réalise « Changa-Changa, Rythmes en Noirs et Blancs ». D’autres documentaires et courts métrages sont à mettre à l’actif de ce réalisateur hors pair, il s’agit notamment de « Le Roi, la Vache et le Bananier. Son film « Pièces d’identité » a reçu le premier prix du Festival Panafricain de Ouagadougou (Fespaco, 1989).

Monique Phoba Mbeka
Monique a élargi le champ du cinéma congolais avec des documentaires, des courts et longs métrages. Parmi ceux-ci, « Entre la coupe et l’élection » est un de ses succès, tourné à Kinshasa, et dans lequel elle remonte le temps pour retrouver dans leur vie actuelle les anciens internationaux du football congolais qui ont représenté l’Afrique en 1974 à la Coupe du monde en Allemagne. Il s’agissait de la première équipe noire d’Afrique subsaharienne à être présente au mondial au moment où le continent africain n’était encore représenté que par une seule équipe.

Gilbert Balufu
Producteur, scénariste et réalisateur, Gilbert Balufu a étudié la Communication et a suivi plusieurs formations dans le domaine du cinéma aux côtés de son frère d'abord, en France, puis à Libreville (Gabon), à Pretoria (Afrique du Sud) et à New York (USA) auprès de son collègue Américain Rico Speight. Ensemble ils ont produit deux documentaires, New Generation et Une Saison au Congo, tiré du livre d'Aimé Césaire. Il a participé à plusieurs festivals dont le ZIFF 2004 et 2007, le FESPACO, Panaf le festival Panafricain (Alger 2009), l'African Film Festival de New-York et autres.  Le silence des crimes oubliés fait partie de ces œuvres qui rappellent à ceux qui l'auraient oublié que la RD Congo n'est pas seulement un pays de politique. Au dernier Fespaco, cet opus a été gratifié du deuxième prix du meilleur documentaire.

Joseph Kumbela
Joseph Kumbela est né en 1958. Il a commencé sa carrière en tant qu’acteur en France et aux États-Unis.
Aux prix FESPACO en 1993, il a remporté le prix du meilleur acteur pour sa performance dans la comédie Gito l’ingrat (Gito l’ingrat) mise en scène par Leonce Ngabo du Burundi. Il a écrit et réalisé un certain nombre de courts métrages depuis 1994 en utilisant sa société de production basée à Genève. Son film de 1998 L’étranger venu d’Afrique (ou Feizhou Laowai) a été le premier film africain à être tourné en Chine. Il se penche sur une romance entre Lulu, une étudiante africaine, et une femme chinoise, et dépeint le choc des cultures.

Kibushi Ndjate
En 1985, il a commencé à étudier l’art dramatique et la cinématographie à l’Institut national des arts de Kinshasa, qui a été achevé en 1989. Durant cette période, il est initié à l’animation par la société de production belge « Atelier Graphaoui ». En 1988, Wooto crée le « Studio Malembe Maa », le premier studio mobile local d’animation au Congo.  
Puis en 1991, il réalise le premier film d’animation congolais, Le Crapaud Chez ses Beaux-Parents. Cette animation est une interprétation cinématographique en stop-motion d’un conte oral de Tetela. Après le succès de l’animation, en 1992 il crée ensuite l’animation documentaire intitulée « Septembre Noir ». Ces animations ont remportés plusieurs prix.
Tshoper Kabambi
est un auteur, cinéaste, metteur en scène, producteur et réalisateur congolais , né le 9 juillet 1985 à Kinshasa. Il est le directeur du festival international du cinéma de Kinshasa (FICKIN).

Diplômé en Art Dramatique et en réalisation cinématographique à l’Institut national des Arts de Kinshasa, Tshoper est également directeur de sa propre structure « BIMPA PRODUCTION » qui travail sur l’émergence, la visibilité et la promotion de l’audiovisuel en RD Congo.
Il a suivi plusieurs formations dans le domaine de la réalisation, de la prise de vue et du montage comme à l’université d’été de la Fémis, le master de l’école de Djo TUNDA wa MUNGA, les Atelier Africadoc et autres.


En 2004, il commence sa carrière en séries télévisées et réalise son premier court métrage « MOINS UN » en 2008 puis s’ensuit « Deux coup de poing« , « méphistophélique« , « free style » et le tout dernier court métrage réalisé en 2013 « MBOTE! »

En parlant des salles de cinéma, Cinekin est l’un des pionniers dans ce secteur. Depuis sa création en octobre 2016, Cinekin a impacté une bonne partie de la population congolaise avec ses projections.

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