ART PLASTIQUE ET ARTISANAT en République Démocratique du Congo - Office National du Tourisme

ART PLASTIQUE ET ARTISANAT

ART PLASTIQUE ET ARTISANAT

L’art est l’expression profonde de l’état d’âme de l’être humain à un moment donné de son existence. Sa réalisation dépend en grande partie des conditions sociales, politique et économiques dans les quelles vit l’artiste. L’art congolais peut être divisé en deux grandes parties :


1. L’ART TRADITIONNEL où l’expression était naturelle, instantanée et non guidée par des mobiles mercantiles ; et l’art moderne découlant de la rencontre avec l’occident. Au fond, toutes les divisions de l’art occidental existaient d’une manière ou d’une autre dans le travail artistique traditionnel. Seulement, le contact avec l’occident à bouleversé la tradition artistique par l’usage de nouveau supports, des nouveaux outils qui permettront de sédentaires en quelque sorte la création. Ainsi les populations congolaises se sont familiarisées progressivement avec les arts graphiques occidentaux, tandis que les voyageurs européens découvraient à leur tour l’existence d’une peinture autochtone.
L’art traditionnel congolais est plus riche et plus varie .IL fait aujourd’hui le bonheur et la réputation de certaines région du pays.
Ainsi en est –il de l’art kuba, songye, tshokwe, pende et la kongo.

Les diffèrents arts cités se distinguent dans le domaine de la sculpture, la céramique et la tapisserie. Cependant, de ces œuvres, il n’en reste pas grand-chose au pays, bon nombre de pièces ayant été transférées pendant la colonisation au musée royale de l’Afrique centrale à Tervuren en Belgique. Actuellement vous pouvez découvrir ces œuvres artistiques ancestraux dans nos différents musées, dont le plus grand se trouve à Kinshasa la capitale, le Musée National de la République Démocratique du Congo, MNRDC en sigle.

2. L’ART-MODERNE : La modernité de l’art congolais est le fruit de la rencontre avec l’occident. Parmi les peintres autochtones qui travaillaient à Léopold –ville à la veille des années 50, figure un petit groupe d’artistes au sein duquel se distinguent entre autres Mongita Bata, kiabelua, nkusu, dombe, et Koyongonda.

L’art moderne congolais a connu deux écoles :
L’école de Kinshasa et celle de Lubumbashi.
L’école kinoise rassemblait des artistes autour d’un missionnaire des frères des écoles chrétiennes, le Révérend Frère Marc, fondateur de l’école d’art saint -Luc de Gombe –Matadi en 1949, dans le bas- Congo. Cette Institution sera déplacée à Kinshasa où elle deviendra, en 1957, l’Académie de Beaux-arts. L’école de Lubumbashi était réunie au tour de l’atelier de Pierre Romain Des fossés, initiateur de l’académie de ces Beau –arts de Lubumbashi en 1951, la particularité de chacune de ces écoles réside en ce que l’école de Kinshasa était de tendance académique tandis que celle de Lubumbashi visait plus à tirer les jeunes de l’oisiveté.

Les grands figurent
Le sculpteur Liyolo compte plus 50 ans de carrière artistique. Les œuvres de Maître Alfred Liyolo Limbe se retrouvent dans les 4 coins du monde. Le sculpteur congolais de renommée internationale, Alfred Liyolo Limbe compte plus de 50 ans de carrière à son actif. Cette performance artistique couvre plus de 70 ans d’âge de l’artiste.
Dikisongele, Chéri Samba, Chéri Chérin, Moké...et tant d’autres.

Les arts contemporains
Deux biennales, celle de Kinshasa et Lubumbashi constitue le podium par excellence des arts contemporains de la RDCongo. A Kinshasa, la biennale est l'oeuvre du plasticien Vitshois Mwilambwe Bondo, directeur de Kin Art Studio, centre et lieu de résidence artistique.
Dans cet espace installé au coeur d'une ancienne usine textile, Vitshois pendant la Biennale met en exergue surtout les toiles des jeune artistes, tel que Eddy Ilunga Kamuanga et tant d’autres.
L’artiste multimédia Sammy Baloji est l'un des inspirateurs de la Biennale de Lubumbashi.

Les plasticiens congolais, ultra-cotés à l'étranger, ont désormais un podium au pays pour présenter de manière professionnelle, leurs œuvres, après avoir porté haut les couleurs de la RDC dans les plus grands salons consacrés à la création vivante en Afrique et ailleurs.
Francis Mampuya et ses traits vibrants coins du monde, Steve Bandoma, Kura Shomali, etc.sont des noms à retenir.

L’incontournable Freddy Tsimba qui expose dans le monde entier ses sculptures à partir d'objet de récupération, avec une prédilection pour les douilles des munitions qui ont ravagé la RDC depuis 25 ans.

Géraldine Tobe, qui dessine des silhouettes avec des traces de fumée noire sur la toile poursuit la tradition des peintres populaires et explore des nouvelles voies d'expression.

Aux frontières de l'art décoratif, Pita Kalala tape à l'oeil avec ses gros plans de jeunes Kinoises très branchées dont les lunettes de soleil reflètent les scènes de vie de la mégapole africaine.

Francklin Mbungu avec sa marque de fabrique: une technique mixte peinture-collage au service des scènes de la "Belle époque" zaïroise des années 70 (coupes afro, pantalon pâte d'éph'...) fait autant parler de lui. La liste de ces talentueux artistes est non exhaustive.

A Kinshasa, le marché de l'art est aussi animé par des expatriés amoureux du Congo et ses artistes. C'est le cas de Chantal Tombu et Alain Huart, à la tête de la galerie "Bilembo" (trace en lingala), qui développe une approche exigeante et didactique de l'art contemporain congolais.
On trouve de tout à la Symphonie des Arts, un lieu animé par Christa Goëpfert, une Allemande installée depuis 50 ans à Kinshasa: des sculptures en malachite produites en série, comme des toiles de Moke fils, de l'école des peintres populaires.

Pour vos cadeaux souvenir de la RDCongo, ne manquez surtout pas de faire un tour au marché des valeurs, situé en pleine capitale dans la commune de la Gombe. Vous y trouverez toutes sortes d’objets d’arts, peintures, masques, objets artisanaux, etc.

Source : le journal la croix.

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